L’enseignement de culture générale en classe préparatoire commerciale concerne à part égale les lettres (3 heures par semaine) et la philosophie (3 heures par semaine également).
En philosophie, les étudiants apprendront tout au long des deux années à se repérer dans l’histoire des idées et à analyser les textes et les discours, de façon à affiner leur jugement critique et à donner de l’ampleur à leur réflexion.
Le travail de première année s’effectuera dans le prolongement de l’enseignement de terminale : à travers des textes philosophiques fondateurs, les étudiants approfondiront leur compréhension des concepts nécessaires tant à l’exercice d’une pensée libre qui vise à dépasser les faux-semblants et les opinions, qu’à l’élaboration d’une argumentation cohérente. Au fil des exercices et des devoirs, ils apprendront à construire des dissertations rigoureuses, centrées autour de problèmes précis.
Le travail de deuxième année est ciblé exclusivement sur le thème mis au programme des concours et prépare à l’épreuve de la dissertation (4 heures). Le thème est renouvelé chaque année. Voici à titre indicatif les cinq derniers : l’animal (concours 2021), le désir, la mémoire, le corps, la parole. Les cours donneront aux étudiants toutes les ressources et les connaissances requises pour comprendre les enjeux de la notion mise au programme, de sorte qu’ils puissent aborder n’importe quel sujet. Les nombreux devoirs sur table, ainsi que les khôlles (entraînements oraux) permettront aux élèves de gagner en confiance et de se préparer efficacement aux concours.
Au terme de ce cursus de deux années, les étudiants auront acquis une maîtrise de la réflexion, aussi bien orale qu’écrite. Ils seront autonomes et pourront aborder sereinement la poursuite de leurs études, qu’ils décident de les mener en école de commerce ou à l’Université. L’enseignement de philosophie en classe préparatoire est riche et formateur. Il permet aux étudiants de concrétiser leurs projets de vie professionnelle en mettant à leur disposition des outils pour réussir les épreuves des concours, mais il les dote aussi d’une plus grande assurance, fondée sur une compréhension plus fine des courants de pensée contemporains, et de leurs enjeux politiques.
Les moyennes des étudiants prennent en compte à coefficient égal les notes obtenues à l’écrit (dissertations rédigées en classe) et à l’oral (khôlles). Cela permet de rendre justice à toutes leurs qualités, en laissant l’occasion à chacun d’harmoniser ses résultats et de constituer des dossiers de candidature solides, s’il souhaite à l’avenir intégrer d’autres établissements de l’enseignement supérieur.